Le jugement final a été rendu le 8 août. Absente lors de cette audience, l’actrice était représentée par ses avocats. Elle était accusée d’avoir eu des relations sexuelles avec un homme d’affaires à trois reprises entre février et mars 2010 pour lesquelles elle aurait reçu environ 50 millions de wons (environ 35 mille euros) au total. Poursuivie en décembre 2013, elle avait déclaré que cette condamnation était injustifiée et a préféré un procès plutôt que de payer une amende qui aurait signifié reconnaître les faits qui lui étaient reprochés. En effet, selon ses avocats, elle tenait à ce que la vérité soit rétablie ne serait-ce que pour son fils né en 2012 et de son second mari dont elle est séparée depuis plus d’un an désormais.
Cinq audiences ont eu lieu entre février et juin 2014. L’homme d’affaires mis en cause a été condamné à une amende de 3 000 000 de wons (environ 2000 euros), l’homme qui a servi d’intermédiaire a été condamné à une amende de 32 800 000 wons (environ 23 mille euros) et 6 mois de prison au lieu des 18 mois requis. La Cour a pris en considération le fait qu’il avait un casier judiciaire vierge. Quant à Sung Hyun Ah, elle a été condamnée à une amende de 2 millions de wons (environ 1500 euros). L’actrice dispose d’une semaine pour faire appel de la décision. Ses avocats ont fait savoir que les discussions à ce sujet étaient en cours.
Seconde dauphine de Miss Corée en 1994, Sung Hyun Ah avait entamé une carrière d’actrice. Ayant une réputation sulfureuse pour les projets qu’elle a choisis, elle est apparue dans les films “Woman is The Future of The Man”, “The Scarlet Letter” ou encore “Cello”. Son dernier rôle à la télévision était dans le drama “Flames of Desire” diffusé en 2010-2011 sur MBC.
Une enquête avait été lancée en décembre 2013 pour démanteler un réseau de prostitution où 9 célébrités féminines étaient mises en relation avec des hommes riches. À l’époque, les noms avaient été maintenus secrets, entretenant les rumeurs qui ont mis en cause Lee Da Hae, Shinji, Solbi, Jo Hye Ryun ou encore Kim Sa Rang. Ces dernières avaient averti qu’elles tenteraient une action en justice pour diffamation envers toute personne propageant ces rumeurs à leur sujet. Les enquêteurs étaient alors sortis du silence pour révéler que les personnes mises en cause n’étaient pas à proprement parler des stars mais qu’elles avaient eu l’occasion de travailler dans le monde du divertissement.
ndlt: d’un média coréen à l’autre, il y a quelques variations comme par rapport à la période des faits, mais l’essentiel est là.
