Vous n’êtes pas sans le savoir, l’industrie musicale coréenne est régulièrement passée au crible par les chaînes publiques qui étudient chaque piste d’un opus afin d’en évaluer les “risques” potentiels, surtout pour la jeunesse. Allusions sexuelles, citations de marques, publicité, connotations ou références aux drogues et à l’alcool, rien n’échappe aux médias, qui censurent régulièrement de nombreux titres, parfois de manière excessivement stricte.
La chaîne KBS, qui fait partie des plus grandes chaînes hertziennes coréennes, est réputée pour être la plus sévère dans le tri qu’elle effectue dans tous les titres sortant chaque semaine, et parfois au plus grand désarroi des fans.
Ce 11 juin, la chaîne a ainsi dévoilé sa liste hebdomadaire de chansons déclarées bannies de la diffusion, et parmi celle-ci, nous retrouvons avec beaucoup de surprise un titre de Taeyang (BIGBANG) qui, vous le savez certainement, a fait son grand retour sur le devant de la scène musicale coréenne avec son album “Rise“, dont sont extraits les MV de “Eyes, Nose, Lips” (dont vous pouvez retrouver les coulisses ici) et “1AM“.
Mais cette fois-ci, ce ne sont pas les titres déjà dévoilés sous la forme de MV qui sont en cause… mais bien la première piste, à savoir “Intro“, qui a été bannie de diffusion par la chaîne. La raison ? L’utilisation de l’injure américaine “F*ck” parmi les paroles exclusivement en anglais, rendant la chanson inappropriée à la diffusion, car contenant de la vulgarité.
Parmi les autres titres censurés par la chaîne, nous retrouvons également le morceau “Give It To Me” de Crush en featuring avec Jay Park et Simon Dominic. Selon KBS, les paroles de la chanson contiendraient des allusions sexuelles et obscènes, de la vulgarité – le mot “f*ck” se retrouvant dans les paroles – ainsi que le nom de la marque “Nutella”, le morceau faisant ainsi soit-disant la promotion de la célèbre pâte à tartiner.
Le morceau “Dream” de ZIZO s’est vu également banni, car contenant une connotation négative aux personnes handicapées mentalement avec notamment l’utilisation du mot “attardé”.