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Gyuri (Kara) : “Le surnom “déesse” est embarrassant…”


“Me considérez-vous toujours comme une déesse?”
Dans une interview mise en ligne le 26 juin sur le site @star1, Gyuri des Kara a fait le point sur sa carrière. Entre passé et et ses objectifs pour l’avenir, elle montre aussi bien l’image de l’artiste que celle de la jeune femme dans la vingtaine qui a encore des rêves à réaliser.
Vous avez débuté en 2007, donc cela fait 7 ans que vous êtes une idol.
Les réactions des fans sont vraiment amusantes. Ils disent que cela ne fait pas 8 ans que j’ai débuté, mais cela fait 20 ans. Quand ils prennent en compte l’époque où j’étais une enfant actrice, cela fait déjà 20 ans que je suis dans le milieu artistique. J’ai été vraiment surprise quand on m’a fait la remarque. Je n’arrive pas à croire que Kara existe déjà depuis 7 ans parce que j’ai l’impression que cela ne fait pas si longtemps que ça. Cela m’a donné un nouveau coup de fouet.
Quand on parle de Park Gyuri, le mot qui revient le plus souvent est “déesse”. Vous voyez-vous comme une déesse?
(en riant) Pour être franche, c’est encore très embarrassant pour moi quand je vois que les gens me voient comme une déesse. C’est un terme qui avait été créé pour faire rire pendant les émissions, pour me créer un personnage. Cela fait déjà 5 ou 6 ans, mais les fans continuent de m’appeler “déesse”, “déesse” et c’est embarrassant pour moi. Celle que je suis à la télévision et celle que je suis dans mon quotidien sont deux personnalités complètement différentes. J’espère que les gens comprendront que c’est un personnage créé pour divertir dans les émissions. Cela m’attriste parfois quand je vois qu’il n’y a que cette image qui perdure. Mais parfois, je prends la chose en plaisantant en disant que “j’ai fait un bon lavage de cerveau”. (rires)
A vos débuts, vous aviez l’image de l’adolescente joyeuse. Aujourd’hui, vous êtes une adulte. Que pensez-vous de l’image de vos débuts quand vous y repensez ?
Pour être franche, je ne repense pas à l’image de mes débuts. Elle ne me plaît pas particulièrement. J’avais tellement de défauts qu’il y a beaucoup de moments embarrassants. C’est un stress irrémédiable. (rires) Si je pouvais retourner à cette époque, je pense que je pourrais montrer une meilleure image.
Quand vous repensez à cette époque, n’y a-t-il pas des choses que vous regrettez encore?
C’est une chose à laquelle je n’avais jamais pensé. Et l’année dernière, j’ai commencé soudainement à y réfléchir. Je me suis demandé si je ne m’étais pas emprisonnée dans une image. Au sein de Kara, c’était l’image de la “mad unnie”. En ce qui me concerne, j’avais vraiment un sens des valeurs me disant que “je devais protéger ce que je devais protéger”. Je pense que j’avais vraiment tendance à vivre en m’imposant des limites strictes. Aujourd’hui, je me dis que j’ai envie d’agir avec un peu plus de légèreté. Disons que c’est un peu le sentiment de lâcher prise ? Je pense que j’en prends conscience progressivement. Comme je l’ai dit plus tôt, cela fait 20 ans que je suis dans le milieu artistique. J’ai commencé à travailler très jeune, donc il y avait beaucoup de choses que j’avais envie de faire. Depuis que je suis toute petite, j’ai suivi une discipline stricte parce que je devais mener une vie d’adulte. Quand j’allais à l’école, je détestais entendre “elle reçoit un traitement de faveur parce que c’est une célébrité, non?”. Quand j’y repense maintenant, je me dis que j’aurais pu me relâcher au moins une fois. On pourrait employer l’expression “faire un écart” ? Je pense que je n’arrivais pas à oublier l’idée “je dois être une élève modèle”. Si je devais choisir la chose que j’aimerais le plus essayer, ce seraient les rendez-vous arrangés. Ce qui est le plus regrettable pour moi est le fait de ne pas avoir profité de l’insouciance de l’étudiante de première année.
Les Kara sont en tête de la K-Pop au Japon. Pensiez-vous réussir quand vous avez débuté au Japon ?
Sincèrement, je ne le pensais pas. J’en ai pris un peu conscience en lisant les articles à ce sujet? A l’époque, notre seule motivation était de monter sur scène en nous disant “faisons de notre mieux”. Nous faisions de notre mieux à chaque fois que nous montions sur scène. En lisant les articles plus tard, je me suis dit “tout s’est bien passé”.
Le staff était en admiration pendant la séance-photo. Avez-vous une méthode particulière pour entretenir votre physique ?
Ces temps-ci, je fais du micro training. Je préfère faire ce qui me convient en cherchant par moi-même plutôt que de demander à quelqu’un.
Quel est votre homme idéal? Quel type d’hommes appréciez-vous ?
(rires) Mon idéal masculin est exactement le même que celui que j’avais quand j’étais petite. C’est l’acteur Jung Jae Young. C’est un homme avec un charme viril mais qui a un côté drôle. Un homme capable de me prendre dans ses bras quand quelque chose ne va pas? Pour être franche, mon père est mon idéal masculin, donc ce serait un homme qui ressemble le plus à mon père.
Avez-vous une méthode personnelle pour vous débarrasser du stress ?
Boire une bière avec mes amis au bord du fleuve? On écoute de la musique, on boit une bière et on discute. Si je ne peux pas voir mes amis, je regarde un film chez moi ou je vais voir un film dans un cinéma indépendant.
Beaucoup de groupes de filles ont débuté. Que ressentez-vous en voyant ces jeunes groupes ?
Quand je les regarde, j’ai vraiment l’impression d’être la grande soeur. Je les trouve vraiment mignonnes et adorables. Les groupes qui ont débuté récemment ont vraiment beaucoup de talent, je me dis “wow! Elles sont même capables de faire ça!”. J’ai parfois des regrets en me disant “pourquoi n’avons-nous pas pensé à [faire comme] ça nous aussi?”. Quand je les vois, je ressens à nouveau cette passion.
Vous êtes la “mad unnie” depuis les débuts de Kara. Que représente Kara pour vous ?
Voilà ce que je me dis parfois. Si je devais faire un livre avec des moment de ma vie, Kara serait la couverture du livre de ma vie. Cela pourrait être une restriction, mais Kara est pour moi ce qu’une couverture est pour un livre.
Je me demande ce que vous ressentez par rapport aux autres membres de Kara avec lesquelles vous êtes depuis si longtemps.
Cela fait tellement longtemps que nous sommes ensembles que nous pouvons savoir ce que l’autre ressent sans même avoir besoin de nous parler. J’ai l’impression que nous partageons quelque chose que nous sommes les seules à ressentir quand nous parlons sur scène, quand nous chantons. Même si c’est une émotion indescriptible, même sans prononcer un mot, les membres du groupe se comprennent et chacune sait ce que l’autre ressent. C’est probablement ce qui définit Kara parce que c’est par rapport à nous.
Vous avez diversifié vos activités individuelles qui ne concernent plus uniquement le groupe. Avez-vous des projets pour l’avenir?
Il y a beaucoup de défis que je veux relever. J’ai eu une période de repos récemment et j’en ai profité pour suivre des cours dans divers domaines pour combler mes lacunes. Je suis toujours dans la vingtaine et j’ai envie d’essayer plein de choses. Que ce soit en tant que chanteuse, en tant qu’actrice ou dans un autre domaine. Personnellement, les plus grands moments de bonheur pour moi sont les moments où je travaille. Je déprime même parfois quand je reste trop longtemps inactive. Je veux toujours travailler et faire les choses dont j’ai envie.
Dites un mot à vos fans.
Je ne peux que vous remercier d’avoir été toujours à mes côtés. Je suis désolée envers mes fans qui m’ont toujours protégée. Je veux vous dire que je vous aime. Où les fans sont, Park Gyuri est là, Kara est là.



ndlt: la “mad unnie” est le terme consacré pour désigner l’aînée d’un groupe féminin pour mettre en avant le fait qu’elle guide les autres membres du groupe, sait faire les rappels à l’ordre quand ils sont nécessaires etc.


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