C’est le début d’un nouveau chapitre dans l’affaire qui oppose Clara au directeur de sa compagniePolaris Entertainment, Lee Kyu Tae – récemment accusé de fraude.
En décembre dernier commençaient les va-et-vient entre l’actrice et son agence, chaque côté exposant les faits concernant la plainte pour harcèlement sexuel ; en effet, si au début, le public ne savait pas pourquoi il y avait eu plainte, très vite, les médias coréens se sont mêlés au conflit afin d’en savoir plus. La jeune femme incriminait son directeur de lui avoir fait des remarques trop suggestives à son goût. Dispatch avait ensuite mis en ligne quelques extraits de conversation entre les deux protagonistes, et après que les activités de la célébrité aient été stoppées, la presse a commencé à se désintéresser de cette affaire.
Cependant, une enquête policière à eu lieu, et a pris fin la semaine dernière. Ainsi, le lundi 16 mars, l’Agence de Police Métropolitaine de Séoul s’est exprimée ouvertement, se ralliant aux côtés de Lee Kyu Tae. Il était mentionné qu’une poursuite devait être mise en place à l’encontre de Clara et de son père pour chantage.
Ces convictions se basaient après une étude approfondie de nombreuses pièces à convictions, telles que des enregistrements, des entrevues filmées, des extraits téléphoniques, le contrat qui liait Clara à Polaris Entertainment, etc… La police croit également que les excuses que la jeune femme avait présentées à son label prouvaient que celle-ci reconnaissait avoir eu recours au chantage.
D’un autre côté, les porte-paroles de l’actrice se sont confiés par le biais de TV Report : “Il est vrai que Clara a été jugée pour chantage. Les poursuites viennent de commencer. Nous avons assez de preuves [ndt : pour nous défendre]. Vous serez tenus informés du résultat.”
Toutefois, au lendemain de cette sentence, la controverse a pris une nouvelle tournure, avec la participation de Channel A News, qui a diffusé un enregistrement où l’on peut entendre une discussion entre Clara et Lee Kyu Tae – ce dernier mentionnant : “Mlle X m’avait dit qu’elle ne voulait finalement plus travailler avec moi et j’ai mis un terme à toute [sa carrière] en un jour. CJ Entertainment, Loen, j’ai annulé toutes ses diffusions [à la télévision], tu sais ? Elle n’était plus rien après. Je te parle de ça, car si je le voulais…”
Le reporter prend alors la parole, comme pour terminer la phrase du PDG : “Si je le voulais, je pourrais mettre fin à la carrière de n’importe quelle célébrité“. L’on comprend ici que le directeur évoque le passé d’une ancienne star qui travaillait pour lui.
L’enregistrement reprend : “Que gagnerais-tu à me mettre en colère ? Ce que j’essaie de te faire comprendre, c’est que [s'il le faut] je reprendrais l’argent que j’ai placé en toi et l’utiliserais afin de te ruiner. [...] Tu ne comprends pas. Tu ne sais pas qui je suis. Tu peux prendre des mesures, avec des messages sur KakaoTalk, avec d’autres téléphones, mais j’ai des yeux partout.”
Suite à ce court reportage, les représentants de Clara ont annoncé : “Nous ne souhaitons pas amplifier cette affaire, et nous ne prévoyons pas de faire un nouveau procès“, insinuant ainsi qu’ils n’étaient pas la cause de la diffusion de cet enregistrement.
Polaris Entertainment et ses avocats ont, eux, rapporté auprès de Star Today : “Nous avons transmis toutes nos preuves au parquet. Nous ne pensons pas que ceci aura un quelconque effet sur la situation actuelle, et nous verrons où l’enquête nous mènera.”