Il y a quelques mois, le groupe WINNER débutait avec l’album “2014 S/S”, et les titres phares “empty” et “Color Ring”. Le boysband de YG Entertainment a connu un succès immédiat, notamment de par leur notoriété ; en effet, le public le connaissait déjà, grâce à sa participation à l’émission survival “WIN : Who Is Next”. Un membre en particulier retient l’attention du public : Mino, qui a d’ailleurs eu droit à son propre MV pour son morceau en solo “I’m Him”.
Avant même de rejoindre les WINNER et ladite télé-réalité, son visage n’était pas complètement inconnu des spectateurs. En effet, après avoir entamé une carrière sur la scène underground, le jeune homme devait intégrer les Block B. Finalement, il s’était fait une place au sein de BoM, mais le boysband n’a pas rencontré le succès espéré, et s’est dissout peu après.
En ce mois de décembre, le magazine “The Star“ s’est intéressé au rappeur, qui s’est donc confié lors d’une courte interview. La voici :
Q – Vous nous avez dit que lorsque vous êtes cool, vous êtes complètement cool, et lorsque vous craquez, vous craquez pour de bon. Quelles sont les situations dans lesquelles vous êtes le plus cool, et celles où vous vous détendez ?
M – Sur scène, je suis vraiment le plus cool, car dans ces moments-là, je me concentre uniquement sur la musique. Je me détends uniquement quand les membres [ndt : de WINNER] me le demandent. Je plaisante énormément. J’imite beaucoup de gens, tels que Kim Hye Su dans Tazza, Kim Soo Mi ou encore Youngji des KARA.
Q – Vous êtes connu depuis que vous avez commencé une carrière sur la scène underground. Quelles sont les différences entre vos représentations de l’époque, et vos représentations depuis que vous êtes une idole ?
M – Quand je montais sur scène durant ma période underground, c’était très différent car je faisais moins d’entrées. De plus, j’étais très nerveux à l’époque. J’étais encore jeune, je n’avais pas beaucoup d’expérience, et je rappais vraiment en face du public. J’aurai encore plus d’opportunités à l’avenir de gagner en expérience, mais je suis déjà heureux de pouvoir me tenir sur une si grande scène.
Q – Votre fanclub doit être beaucoup plus varié et a dû changer de public à l’heure actuelle. Quelle est la différence entre vos fans d’avant et vos fans de maintenant ?
M – Il y a encore beaucoup de personnes qui continuent à me soutenir depuis tout ce temps. Ces personnes-là sont très branchées hip-hop. Je pense que les goûts musicaux du public ont beaucoup changé depuis. Énormément de morceaux hip-hop s’emparent des charts maintenant, n’est-ce pas ? Cela me surprend. Il y a aussi des gens qui se soucient de ma santé. Ils font en sorte de me faire parvenir beaucoup de vitamines.
Q – Lors d’une de vos interviews précédentes, vous avez mentionné que vous aimiez recevoir l’attention du public. Dok2 aime exposer son swag grâce à ses voitures, ses chaussures, son or et toutes ces choses. Quel genre de swag voulez-vous montrer afin de susciter l’intérêt de la foule ?
M – J’aime aussi beaucoup me montrer, grâce à mes accessoires. J’achète des coques de téléphone à la mode, et des choses dans ce genre-là. Des petits accessoires que les gens ne peuvent même pas reconnaître, mais j’aime me procurer les plus chers.
Q – Les idoles prennent part à de nombreuses activités en fonction de leurs looks, de leurs personnalités, s’ils peuvent faire du mannequinat ou autres… Y a-t-il un milieu dans lequel vous aimeriez vous aventurer ?
M – Je veux percer en tant qu’illustrateur. J’aimerais exposer mes dessins à l’avenir. Pourtant, je ne lis même pas des tonnes de bande-dessinées. Je regarde beaucoup de films d’animations. J’ai commencé à dessiner pour m’amuser. Il me semble qu’en cours, au lieu d’étudier, je dessinais. À l’époque, c’était juste un passe-temps. J’adorais dessiner des caricatures, mais à l’heure actuelle, j’essaie de nouvelles techniques telles que la peinture à l’huile, et je veux vraiment m’améliorer.
Q – De toutes les chansons que vous avez composées vous-même, on peut admettre que vous êtes doué dans l’écriture de paroles.
M – Dès lors qu’une idée me vient en tête, peu importe la situation dans laquelle je suis, j’écris toujours un petit mémo sur mon téléphone, afin de m’en servir comme thème ou de l’intégrer dans les paroles de mes nouvelles chansons. Ecrire des mémos fait partie de mon quotidien. Le temps que l’on passe à écrire une chanson est différent à chaque fois. Les paroles me viennent rapidement si j’écris quelque chose que j’ai déjà vécu. Je ne l’ai jamais fait auparavant, mais je suppose que je mettrais énormément de temps à écrire des paroles tout droit sorties de mon imagination [ndt : et non pas de son expérience].
Q – Avez-vous un passage dans vos paroles dont vous êtes particulièrement fier ?
M – Il y a une chanson qui s’appelle “Go Up”. Ces paroles sont très sincères. Je les ai écrites pour décrire notre situation à l’époque. Je désirais vouloir aller de l’avant tous ensemble, même si nous devions nous battre entre nous.
“Je ne rêve pas et je ne dors pas. Utilise le succès comme une couverture et vend ta jeunesse. Les morceaux de verre dans tes chaussures laissent une marque rouge derrière chacun de tes pas, n’est-ce-pas ? Même si tu sépares l’amitié en deux, l’affection est toujours là. Même si nous nous marchons dessus, poussons-nous vers l’avant tout en pointant le ciel avec nos 110 doigts, allons de l’avant.”
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